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Chirurgie kyste pilonidal

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C’est quoi un kyste pilonidal ?

La maladie pilonidale est provoquée par la pénétration de poils dans des fossettes (follicules pileux rompus) situées dans le sillon inter-fessier. Après une phase d’abcès drainé soit spontanément soit par une incision, la guérison définitive est une éventualité peu probable. En l’absence d’intervention, le risque est la récidive d’un nouvel abcès douloureux qu’il faudra alors de nouveau inciser en urgence (les antibiotiques sont inutiles), ou bien la persistance d’une suppuration chronique. Le risque de cancérisation à très long terme est très exceptionnel. Les examens complémentaires (radios du sacrum et du coccyx) sont presque toujours inutiles. Le diagnostic est clinique.

Quelles sont les options thérapeutiques ?

Si le kyste est infecté, le drainage sous anesthésie locale ou générale est l’option de référence ; un changement du pansement par méchage doit être fait tous les jours jusqu’à cicatrisation complète.

Une fois passée la phase inflammatoire plusieurs options thérapeutiques se présentent selon les exigences du patient et l’état spécifique de la plaie et du kyste :

  • Exérèse complète chirurgicale du kyste et du/des trajets fistuleux
  • Traitement du kyste et de la région cicatricielle par laser thérapie médicale (alexandrite et laser fractionné ablatif et non ablatif)

En quoi consiste l’intervention ?

Techniquement, plusieurs solutions chirurgicales existent. La technique la plus simple et la plus fiable consiste, sous anesthésie, à enlever la lésion et à laisser la plaie ouverte.

La cicatrisation se fait ensuite grâce aux pansements éventuellement réalisés par une infirmière.

Les techniques de fermeture sont peu utilisées en première intention.

Comment se déroulent les suites habituelles de cette intervention ?

L’intervention peut être le plus souvent réalisée en ambulatoire ou lors d’une courte hospitalisation. Les soins sont simples, tous les jours, basés sur un lavage doux de la plaie et méchage de la cicatrice avec un alginate. Les soins post-opératoires doivent être réalisés de façon à obtenir une cicatrisation de la profondeur vers la superficie de la plaie.

Entre les visites post opératoires, la surveillance de la cicatrisation pourra être réalisée par un infirmier ou un membre de votre entourage. La dépilation autour de la plaie doit être rigoureuse. La durée totale de la cicatrisation est habituellement de 2 à 3 mois, mais peut être plus longue. Les suites sont peu ou pas douloureuses. L’arrêt de travail a une durée d’une à huit semaines, variant selon la taille de la plaie et votre activité professionnelle. Les activités physiques intenses doivent être suspendues le temps de la cicatrisation.

Une alternative au simple méchage est de poser un système de pansement à pression négative (TPN), qui consiste d’un boitier d’environ 30 cm équipé d’un moteur aspiratif qui est connecté au pansement de la plaie par un tuyaux souple en silicone que permets à la fois l’aspiration des fluides produit par la plaie et à la fois la stimulation de la cicatrisation.

Le pansement est refait tous les 2 jours, l’organisme de l’HAD (hospitalisation à domicile) s’occupe de vous livrer le matériel avant la chirurgie et ils vont passer à faire le pansement à domicile.

Le temps de cicatrisation est mineur respect au simple méchage (4-6 semaines versus 10-14 semaines), la qualité de la cicatrisation est supérieure, le taux de récidive est inférieur, environ le 5% des patients ont des douleurs qu’empêchent la continuation de la prise en charge par TPN, reste la gêne d’avoir la machine en fonction jour et nuit pendant environ 1 mois.

Vos questions
Nos réponses

À quelles complications à court terme expose cette intervention ?

Une hémorragie au niveau de la plaie est rare et survient dans les 15 jours qui suivent l’intervention.

Les infections de la plaie sont exceptionnelles si les soins sont faits de façon attentive, encore plus rare si on utilise le TPN.

Une fois la cicatrisation acquise et vérifiée, le risque de récidive d’un abcès ou d’une suppuration chronique est de l’ordre de 5% (encore moins si prise en charge par TPN).

Les récidives sont dues le plus souvent à un accolement des plaies et une fermeture au-dessus d’une cavité mal comblée, ou à l’incarcération de poils. Le même traitement peut alors être renouvelé.

Depuis une dizaine d’années on étudie l’impact du laser épilatoire Alexandrite avant ou après la chirurgie pour la prévention des récidives ou alors même comme alternative au traitement chirurgical chez le patient que ne souhaitent pas l’option chirurgicale.

Les résultats de ces études sont prometteurs et définissent la procédure sure, reproductible, un taux de récidive inferieur à la chirurgie (9,3 %  vs 19,7%) Pronk, A.A., Eppink, L., Smakman, N. et al. The effect of hair removal after surgery for sacrococcygeal pilonidal sinus disease: a systematic review of the literature. Tech Coloproctol 22, 7–14 (2018).

Semble t’il qu’en présence d’un abcès le taux de récidive après laser soit légèrement supérieur et pour cette raison on conseille de drainer l’abcès chirurgicalement avant de traiter la région pilonidal au laser.

La procédure d’épilation laser au niveau du sillon inter fessier prends environ 5 minutes, elle n’est pas douloureuse, il n’y a pas d’éviction sociale, les poils doivent être rasés 2 jours avant et il faut en moyenne 9,5 séances (selon les publications) et les séances sont toutes les 6 semaines.

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Le docteur Andréa PATRIZI vous propose un accompagnement personnalisé depuis la première consultation jusqu’aux soins post-opératoires. 

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