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Chirurgie fistule annale

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Fistule annale : c’est quoi ?

Un abcès anal est une cavité remplie de pus située près de l’anus, pouvant provoquer des douleurs intenses et parfois de la fièvre. La cause la plus courante est l’infection d’une glande du canal anal. Cette infection entraîne la formation d’un trajet appelé fistule, qui progresse à travers le sphincter anal pour atteindre la peau autour de l’anus ou la fesse. L’intervention vise à évacuer le pus sous tension afin de soulager la douleur et prévenir la propagation de l’infection. Une réalisation rapide est nécessaire, les antibiotiques ne suffisant pas à eux seuls.

En quoi consiste la chirurgie fistule annale ?

L’intervention, effectuée sous anesthésie générale ou locorégionale, implique une incision de la peau pour drainer l’abcès. La plaie opératoire est laissée ouverte. Si la cause de l’abcès est identifiée comme une fistule anale, un traitement spécifique peut être réalisé, comprenant soit la mise à plat du trajet par section, soit l’installation d’un fil de drainage. Pour un abcès situé entre les deux parties du muscle anal (abcès intramural), une incision interne peut suffire.

Comment se déroulent les suites habituelles de la chirurgie abcès annal ?

Cette intervention peut se faire en ambulatoire ou nécessiter une brève hospitalisation si nécessaire. Selon la taille de la plaie, il peut être nécessaire de réaliser des soins comme le lavage, le nettoyage, le méchage de la cavité résiduelle ou l’application de crème ou de pommade, soit par vous-même, soit par un infirmier. Il est important de ne pas couper un petit élastique s’il est présent. La guérison complète prend généralement de 4 à 8 semaines. Le temps d’arrêt de travail peut aller de quelques jours à plus d’un mois, en fonction de la gravité de la plaie et du type d’activité professionnelle.

Quel est le traitement qui permet d'enlever une fistule annale ?

La glande anale infectée produit du pus, formant un tunnel allant de l’intérieur vers l’extérieur, appelé fistule. Pour traiter cette fistule et parvenir à la guérison, une intervention est nécessaire, car il n’existe pas de traitement médical spécifique. Plusieurs techniques chirurgicales peuvent être envisagées, souvent déterminées lors du drainage initial :

  • Pour une fistule simple et superficielle, la procédure consiste à ouvrir la fistule vers l’extérieur (mise à plat). Cette approche radicale, mais efficace, implique une incision d’une partie du sphincter anal.
  • Pour une fistule plus profonde, plusieurs fistules, des antécédents de traumatisme du sphincter anal, ou la présence de la maladie de Crohn, il est crucial de préserver le sphincter anal.
  • Une méthode consiste à couper le sphincter en plusieurs étapes, tous les 6 à 8 semaines, avec un drainage de la fistule par un petit élastique. Cette technique est très efficace.
  • Une autre option est de sectionner (LIFT) ou de boucher la fistule, sans toucher au sphincter, en utilisant de la colle ou un morceau de muqueuse. Ces techniques, comparables et évaluées au cas par cas, ont une efficacité d’environ 50% mais peuvent être répétées si nécessaire. D’autres méthodes, telles que le laser ou la radiofréquence, sont encore en phase d’évaluation.
Chirurgie fistule annale

Quelles sont les complications à la suite d’une opération chirurgicale de la fistule anale ?

Les complications à la suite d’une opération chirurgicale de la fisture anale sont nombreuses, mais cela n’est pas toujours le cas, tout dépend des patients.

Complications à court terme

  • Dans 10 % des cas, il peut y avoir une impossibilité d’uriner, nécessitant un traitement médical ou la mise en place d’une sonde urinaire.
  • Les hémorragies postopératoires sont rares (moins de 5%) mais peuvent parfois exiger une intervention chirurgicale urgente. En conséquence, il est recommandé d’éviter tout voyage lointain ou en avion pendant les 3 semaines suivant l’intervention.
  • Une reprise précoce de l’infection est peu fréquente.
  • Comme pour toute chirurgie, il existe des risques de complications générales comme, la phlébite ou l’embolie pulmonaire.
  • Les douleurs, les légers saignements, les suintements intermittents et les difficultés à différencier les gaz des selles, ainsi que les envies pressantes d’aller à la selle, sont courants tant que les plaies ne sont pas complètement guéries. Ces symptômes ne sont pas considérés comme des complications en soi.

 

Complications à long terme

  • Si la fistule n’est pas traitée, il existe un risque de récidive de l’abcès, bien que cette récidive soit difficile à détecter lors de la phase d’abcès.

  • Lors d’une mise à plat, il y a un risque potentiel de difficultés à retenir les gaz et parfois les selles. Le risque d’incontinence est généralement faible, inférieur à 10 %, pour les fistules simples et superficielles. Cependant, ce risque peut être plus élevé pour les fistules profondes ou complexes, et peut augmenter en présence de conditions préexistantes telles que des déchirures dues à un accouchement difficile, une diarrhée chronique ou des antécédents de chirurgie proctologique. Ces facteurs peuvent déjà être présents avant la chirurgie. Il est conseillé de discuter de ces aspects avec le Dr Andrea Patrizi, puisqu’il peut influencer la gestion de l’intervention.

Vous informer & vous accompagner

Le docteur Andréa PATRIZI vous propose un accompagnement personnalisé depuis la première consultation jusqu’aux soins post-opératoires. 

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Nos chirurgiens privilégient les techniques chirurgicales  adaptées au traitement de votre pathologie.

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